Gestion
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Modalités d'organisation (II)

Gestion élaboré

Une manière optimale de piloter des affectations transitoires est d'instaurer une collaboration étroite entre propriétaire, acteurs du terrain et commune. Cela permet aussi d'obtenir les meilleurs résultats.

Schéma d'une coopération élargie

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Les trois principaux partenaires de l'organisation des activités transitoires, à savoir le propriétaire, la commune et les locataires, concluent une convention de coopération, qui règle la manière de piloter les affectations transitoires du début du processus jusqu'à l'affectation définitive du site. Cette convention doit refléter le consensus entre toutes les parties quant aux principaux objectifs à atteindre, et déboucher sur une déclaration commune d'intentions.

Il peut s'avérer utile de faire intervenir un quatrième acteur, en mettant sur pied une sorte de « Conseil d'administration » qui sert d'observateur extérieur. Ce conseil règle les conflits s'ils apparaissent, mais constitue aussi une force de proposition, en particulier s'il constate que certains acteurs ne « tirent plus à la même corde ». Mis à part sa fonction de médiateur, il peut aussi développer ses propres projets. Il se compose d'au moins un représentant de chacune des parties, ainsi que de trois ou quatre personnes externes indépendantes.

cf. aussi:
«Akupunktur für Basel (PDF)
»

Cas particulier: les pouvoirs publics sont propriétaires

Si ce sont les pouvoirs publics qui sont les propriétaires du site (anciens abattoirs, ancien centre administratif, école ou prison désaffectée), ils doivent assumer deux rôles: celui de promoteur immobilier et celui d'autorité d'octroi des autorisations. Dans ces conditions, ils ont la possibilité de diriger l'affectation transitoire de manière nettement plus efficace. Si les instances d'aménagement du territoire et celles d'octroi des autorisations sont sous le même toit, il est possible de les faire collaborer étroitement dès le début du processus (pour peu qu'elles remédient en temps utiles à tout éventuel conflit de compétences).

Par ailleurs, comme elle dispose librement de ses propres locaux ou terrains, la commune est mieux à même de concrétiser localement ses objectifs de développement. En outre, elle peut associer la population à la création de quartiers urbains en recourant à des processus de consultation ou de participation. Ce faisant, elle contribuera à mieux asseoir et faire accepter les projets de développement communaux.